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UN NOUVEL ELDORADO IMMOBILIER DANS LE METAVERSE ?

Avec The Row, les sociétés The Alexander Team et Everyrealm bâtissent les architectures et les mondes de demain avec des stars du virtuel. 

« Le métaverse n’a pas de physique, pas de météo et pas de limite autre que l’ingéniosité humaine », déclarait Janine Yorio, présidente de Everyrealm, en juillet dernier lors du lancement de « The Row » sur Mona, plateforme de création de monde Web3. Et à la vue des conceptions visuelles mises en ligne, on saisit l’infinité du projet. Ce nouveau place to be pour les adeptes de la réalité numérique alternative réunit des artistes pionniers du genre et des collectionneurs en quête d’une demeure unique qu’ils pourront utiliser dans d’autres univers du métaverse. La volonté de The Alexander Team et d’Everyrealm est d’offrir à leurs clients une expérience virtuelle similaire à celle du monde réel entre acquisition, exclusivité et valeur des biens immobiliers. Pour ce faire, ils ont fait appel à six virtuoses pour concevoir une série de trente monuments architecturaux en 3D, qui seront vendus chacun sous la forme d’un seul et unique NFT.

Tous les possibles

Daniel Arsham, qui agit ici en tant qu’ambassadeur créatif d’Everyrealm, choisit ainsi d’agrandir sa sculpture d’Arès à une échelle tellement monumentale qu’elle pourrait être habitée. Avec The Mirage, Alexis Christodoulou présente le premier centre de lévitation personnel, conçu pour le plaisir et la transition spirituelle dans une existence numérique. Misha Kahn préfère nous immerger dans un univers illogique et irrévérencieux en utilisant des techniques lo-fi et ad hoc, des collages et la réalité virtuelle. De son côté, Andrés Reisinger propose un manifeste visuel qui questionne à nouveau l’architecture traditionnelle, élevant l’expérience d’habiter dans des conditions plus stimulantes. Avec sa série Make Room for Us, Six N. Five adapte l’architecture à la nature, abordant la repentance et le pardon à travers les dommages que l’être humain a causés dans le monde physique. Quant à Hard, il s’inspire du voyage introspectif et explore la soif d’opulence qui réside dans l’estime de soi et le besoin d’appartenance ; une critique de l’art de vivre épicurien.

https://therow.everyrealm.com

Nathalie Dassa