[wpml_language_selector_widget]

Partager l'article

Les corps fantasmés de Clément Louis

« Je définirais mon art comme une exploration du portrait intimiste », explique Clément Louis, 31 ans, une vingtaine d’huiles sur toile et de nombreux dessins à son actif. L’ennui, la tristesse, la sexualité, la communauté queer l’inspirent. Transcendé par Egon Schiele lors d’un voyage à Vienne, lui qui était entré dans le milieu artistique par la photographie de mode s’épanouit depuis le confinement avec ses peintures, qu’il décrit comme « figuratives et ouvertement gay ». Sous le charme des expressionnistes et d’autres artistes tels que Lucian Freud, Alice Neel ou Bernard Buffet, il confie aussi avoir été subjugué par les travaux de Van Gogh et Toulouse Lautrec. C’est ainsi que son art divague entre réalisme, tendance lubrique et codes contemporains en intégrant Instagram ou Tinder dans ses œuvres. Explorant les corps, les relations, les rencontres, le jeune artiste originaire du nord de la France n’a qu’un souhait : continuer la peinture. Au vu de son talent, le contraire serait étonnant.

Retrouvez Clément Louis sur son compte Instagram @clementlouis

« Ce qui m’intéresse dans l’Art et plus particulièrement dans le portrait, c’est la connexion intime et le fantasme qui se créent entre le spectateur et la peinture. »

Par Cheynnes Tlili

Les corps fantasmés de Clément Louis