Peintre et sculpteur français vivant entre la France, la Chine et les États-Unis, Ugo Schildge, diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts en 2014, est un artiste cosmopolite qui s’inspire du monde végétal pour composer ses œuvres.
Peintre et sculpteur français vivant entre la France, la Chine et les États-Unis, Ugo Schildge, diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts en 2014, est un artiste cosmopolite qui s’inspire du monde végétal pour composer ses œuvres.
Dans la lignée de ses précédents travaux, largement inspirés par la faune et la flore ainsi que par sa réflexion sur les enjeux écologiques actuels, l’artiste présente une toute nouvelle exposition intitulée « Essence », aux tonalités chromatiques minérales oscillant entre jaune, vert et marron. Cette exposition, qui se tient à la Galerie Joseph de la rue des Minimes, est présentée dans le cadre de l’initiative « Superzoom » de Ferdinand Gros qui réunit des artistes émergents autour du thème de la figuration dans une ère post-digitale.
Originale dans sa conception, cette exposition d’Ugo Schildge explore la relation entre l’homme et la nature, faite de tendresse, de brutalité et de beauté, et questionne le dialogue existant entre les deux. La délicate et fragile nature des compositions et leurs sujets, comme les plantes, se confronte à l’utilisation d’une technique brute couplée à l’utilisation de matières comme le bois, le plâtre ou le béton, l’ensemble donnant une véritable intensité et un sens de la brutalité aux œuvres présentées. Cette approche fait toute la force et l’individualité de l’artiste dans la construction de ses œuvres.
Ugo Schildge a choisi comme sujets de ses œuvres deux végétaux, le cactus et le tournesol, qu’il représente à plusieurs reprises pour les montrer sous leurs différentes formes. Une représentation qui se veut volontairement répétitive et qui, au travers de sa puissance, fait naître à la fois un sentiment de fascination et de tristesse. Représenté cinquante fois, le tournesol sert à dénoncer les excès de l’homme sur le monde végétal.
Chacune des œuvres est là pour nous rappeler la détérioration de la végétation qui nous entoure, en partie en raison de notre emprise, ainsi que la possible disparition de l’espèce humaine qui pourrait en découler. Une œuvre à la fois esthétique et salutaire, dont le sujet ne saurait être plus actuel.
Cette exposition complète un projet en trois parties qui avait commencé en 2018 avec « Pollen » à Shanghai, puis « Nectar » à New York en 2019.
