[wpml_language_selector_widget]

Partager l'article

Toute une « EPOQ »

Il était déjà derrière Elements à Bidart, élue meilleure table par Le Fooding en 2018 ; le « punk chef », selon ledit Fooding, ou encore le « Punk en chef » selon Vanity Fair qui lui a consacré un portrait, est de retour, et cette fois-ci dans l’une des rues biarrotes les plus branchées de la ville où pullulent restaurants « healthy », « vegan » et autres échoppes bien décorées et naturellement bien fréquentées…

Anthony Orjollet est donc de retour dans un bistrot-loft aux teintes sombres et aux matériaux chauds, agrémenté d’une cuisine ouverte comme pour faire partager sa passion. Plongé dans une ambiance musicale pêchue, le lieu fait la part belle aux matières naturelles comme le bois, et se pare même d’un mur végétal.

Ici point de contrainte, la liberté est totale et on se laisse porter par les suggestions qui évoluent au gré de la pêche locale et des envies de l’équipe. Tapas, plat unique ou entrées à partager, il y a toujours une proposition aguicheuse. Légumes d’antan, herbes aromatiques et influences asiatiques (plutôt Corée avec les baos revisités et le kimchi rouge, Japon pour les « gyoza vege » ou « gyoza cochon »), ou encore vins naturels dénichés après moult déambulations à travers le Pays basque, vaste contrée où les découvertes sont pleines de saveurs et de fruits – comme le rouge du domaine Apatia, qui coule comme du velours… Un repaire de branchés, direz-vous ? Non, un repaire de passionnés. Il faut se laisser guider…

L’auteur de ces lignes, appréciant davantage le rouge fruité que le blanc minéral, s’est laissé conseiller pour accompagner un pressé de poulpe glacé au jus de betteraves, mélange d’une forme classique et de saveurs exotiques venant « pimper » ce céphalopode évidemment issu de la pêche locale éco-durable. S’ensuit un tartare de veau caviar où l’on se laisse emporter par des goûts élitistes dans un savant dosage de saveurs. Le service est détendu mais riche en découvertes : il a suffi d’un regard envieux pour que l’un des seconds nous fasse goûter les cèpes frais du jour sur lesquels il s’affairait avec délicatesse. 

Une belle adresse du Pays basque, qui propose également  produits artisanaux et créations dans son épicerie locavore. À faire et à refaire à deux ou à huit, pourquoi pas au son d’un DJ set en fin de semaine ?

Ouvert du mercredi au dimanche soir.

Carte de 40 à 80 € selon son appétit et sa bourse, carte du déjeuner plus légère.

EPOQ

11, rue du Helder, Biarritz

www.restaurant-epoq.com 

Antoine Blanc