Armé d’un four et de deux petites plaques, et épaulé par sa seconde, Johanna Solal, le chef franco-suisse envoie en salle une cuisine familiale, « de papa » comme il aime le dire, avec de fortes influences italiennes. « Je suis italien sans l’être, pour moi c’est important de manger des pâtes tous les jours », insiste-t-il. Celui qui a monté le bistrot Racines en 2007, puis Vivant en 2011, mais aussi Heimat ou encore Achille, propose ici quelques-uns de ses plats iconiques, à l’instar du « gâteau de Zoé », du prénom de sa fille aînée. Une recette décadente, pensée comme une mousse au chocolat cuite, servie par exemple avec de la crème au mezcal, ou de l’huile d’olive et des croûtons de pain toastés. Gnocchi à gogo, tourtes ultra-gourmandes ou encore crostini ensoleillés sont également de la partie. Une collaboration estivale qui n’est pas due au hasard : « J’ai beaucoup en commun avec les jeunes de Chambre Noire, qui sont très extrémistes sur le vin, avec une sélection très pure de vins naturels, sans sulfites ni intrants », raconte le cuisinier de 51 ans. Il a d’ailleurs mis un peu du sien dans la carte des vins de cette fringante cave à manger, où l’on sirotera notamment dès la rentrée de belles cuvées d’Ardèche.
Studio Chambre Noire
4, boulevard Jules-Ferry, 75011 Paris
Ouvert du jeudi au lundi, uniquement au dîner
Par Delphine Le Feuvre
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