Commençant par un long trench à carreaux évasé, cette collection produit une sensation de raffinement inspiré du meilleur des archives de la maison Courrèges, réputée pour ses créations minimalistes aux coupes géométriques et futuristes. Faisant dialoguer les époques et juxtaposant les cultures, Nicolas Di Felice a su retravailler la joyeuse esthétique de la maison pour l’inscrire dans le monde contemporain, comme l’illustrent les bretelles spaghetti, les cuissardes, les boucles d’oreilles et sacs XXL, les hauts asymétriques, les pantalons évasés ou des vestes en cuir avec un col remonté et des manteaux trapèze, en parfaite cohérence avec l’ADN de la marque.
Le couturier belge de 37 ans, diplômé de La Cambre et passé par Balenciaga, Louis Vuitton ou Dior avant de prendre la direction artistique de Courrèges, s’est plongé dans les archives de la maison et a abouti à la conviction « qu’il fallait tout garder et tout refaire », comme il l’a déclaré au Figaro.