Quel message souhaitez-vous transmettre à travers vos collections ?
Lownn souhaite faire tomber les a priori sur les uniformes. Notre marque montre que des vêtements utilitaires peuvent tout à fait être esthétiques et portés dans la vie quotidienne, à n’importe quelle occasion.
Quelles difficultés avez vous rencontrées pendant le confinement ?
Durant la crise du coronavirus, comme beaucoup d’entreprises dans le secteur de l’habillement, nous avons dû faire face à un ralentissement de notre activité. Avec l’annulation de la Fashion Week à Paris, des changements radicaux ont dû être mis en place pour s’adapter à la situation actuelle.
Quand est prévue la prochaine collection ?
La collection automne-hiver 2021 est prévue courant septembre. Comme à notre habitude, nous avons choisi minutieusement les tissus qui composent les pièces de cette nouvelle collection qui reste fidèle l’uniformité qui caractérise l’identité de Lownn.
Quels sont les best-sellers de la marque Lownn ?
Nos pantalons, les manteaux et les chemises oversize.
Si Lownn était une ville ?
C’est une bonne question. S’il fallait définir la ville qui se rapproche le plus de Lownn, cela pourrait très bien être Tokyo ! Nous sommes très sensibles à la culture vestimentaire masculine japonaise, à la fois classique et moderne. À Tokyo, dans des quartiers populaires comme Harajuku, Shinjuku ou Shibuya, on voit dans les rues des Tokyoïtes qui n’hésitent pas à bouleverser les codes vestimentaires, affichant des looks des plus sobres aux plus excentriques. Nous portons un intérêt particulier au style minimaliste et monochrome, ainsi qu’aux coupes larges que l’on peut observer dans cette ville.
Si Lownn était un film ?
Playtime de Jacques Tati ! Le sujet de la modernité et de l’uniformisation évoqué dans ce film nous parle. L’ambiance minimaliste, les espaces monochromes ainsi que les uniformes rejoignent l’univers de Lownn.